Charente Libre : Les cleanwalkers changent de tête et cherchent des bras

19 janvier 2024
Angoulême
L’association, qui organise des marches pour nettoyer la ville, change de leader. Florian Schwarz devient coprésident national

L’association CleanWalker, qui organise plusieurs marches chaque année pour nettoyer certaines villes de l’agglo, change de tête en Charente. Florian Schwarz, qui était le responsable de l’antenne d’Angoulême, prend du galon. Il devient coprésident de CleanWalker France et a intégré le niveau national.

Une suite logique pour le jeune homme, ingénieur qualité à Naval Group qui a lancé le mouvement en septembre 2020. « Au niveau national, je suis devenu responsable des communautés . C’est moi qui accueille les nouveaux adhérents à qui on propose des formations en ligne selon qu’ils veuillent être marcheurs, ambassadeurs, ou responsables d’antenne. » Et ça commence à porter ses fruits : « l’antenne de Lyon est relancée et deux nouvelles se créent, à Châtellerault et Carcassonne. » L’association recherche désormais un jeune en service civique, qui peut être basé n’importe où en France, pour s’occuper du mécénat.
Florian Schwarz passe la main à Laurine Couturon, 21 ans, étudiante en communication à Angoulême et qui travaille en alternance à la Recyclerie Avril de Rouillac. « J’entends encore souvent dire ‘ce n’est pas un petit déchet qui va poulet la planète’, alors que si. Quand on croise un déchet, ça devient le nôtre. »

42 650 mégots ramassés

Elle planche à l’organisation d’une cleanwalk avec l’IUT en mars. Ces marches étudiantes, comme ils ont organisé à l’Oisellerie par exemple, fonctionnent bien et permettent de sensibiliser les jeunes. « Ils sont toujours surpris quand on leur explique à quel point que les mégots polluent. Depuis le lancement de l’association, on en a ramassé 42 650 mégots et deux tonnes de déchets sur un an », décrit Florian Schwarz, qui a dû refuser beaucoup de demandes d’entreprises désireuses d’organiser des marches pour renforcer la cohésion d’équipes et développer leur RSE (la responsabilité sociale des entreprises). « Nous sommes tous bénévoles et c’est difficile de se libérer en semaine ».
Pour faciliter l’organisation de ces marches, idéalement une par mois cette année, Laurine Couturon, recherche des collègues bénévoles pour l’aider dans la communication et l’organisation. « On ne demande pas de compétence particulière, on cherche juste des gens motivés. » La prise de contact se fait via les réseaux sociaux. « C’est un rôle très formateur, on est en contact avec des écoles, des entreprises, des élus, on apprend beaucoup et c’est une ligne qui pèse sur le CV » encourage Florian Schwarz qui garde tout de même un pied dans l’antenne d’Angoulême.

 

 

article écrit par Lénaëlle Simon