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Vous l’aurez compris, CleanWalker rejoint la guerre contre les mégots, et tout particulièrement lors de ce mois #MaiGO.
Et il nous semble important de clarifier dans quelles mesures les mégots sont source de pollution.
Un mégot est constitué de beaucoup trop nombreuses substances toxiques – on ne vous donne pas le chiffre, parce que ça fait peur. Lorsqu’il est jeté dans la nature et qu’il se décompose, ces dernières viennent contaminer l’environnement avec lequel il est en contact. Des études menées au Cedre ont d’ailleurs démontré que ces contaminants peuvent entraîner une mortalité totale des organismes présents dans la zone contaminée (avec 1 mégot pour 1kg de sédiment).
Au-delà de ces dernières, le mégot est majoritairement composé de cette substance qui, lorsqu’on le décortique, ressemble à du coton… Il s’agit en fait d’acétate de cellulose. Quésaco ? Et bien cela se décompose en microplastique. Et le microplastique, c’est extrêment difficile à récupérer.
On ne vous raconte même pas l’effet décuplé de cet impact environnemental lorsqu’un mégot entre en contact avec de l’eau. La nicotine par exemple se dilue directement au contact de l’eau. Et pour parler de notre star, le microplastique, et bien le récupérer dans l’eau, c’est un peu mission impossible… Ainsi toutes ces substances néfastes polluent nos sources d’eau et les mégots sont très souvent entraînés, par le cours de l’eau et les canalisations, dans les océans. C’est notamment pour cela qu’il est fondamental, même lorsque le mégot est jeté et qu’il ne finit pas au sol, qu’il le soit dans un cendrier étanche.
Bref, tout cela a valu aux mégots une belle qualification de “toxicité aiguë” par l’Institut national de l’Environnement industriel et des Risques (Ineris). Et qui dit déchet dangereux, dit incinération à plus de 2000°C afin de s’en débarrasser. Valorisation énergétique ? Certes. Mais en termes d’impact carbone (rejet de CO2), c’est pas génial…
Bon à part ça dans les mégots il y a aussi une petite minorité de papier, cendres et tabac. Ces derniers sont quant à eux qualifiés de “biodégradables”. On ne va pas vous embêter tout de suite avec les débats quant à l’utilisation de ce terme, mais qu’en est-il de la pollution liée à l’industrie du tabac ? Parce que l’on parle souvent de la pollution liée aux déchets des mégôts mais pas souvent de la pollution due à la culture du tabac, ou la production de la cigarette !
En deux mots – d’accord, peut-être un peu plus – la culture du tabac équivaut à 5% de la déforestation mondiale, et cultiver un plant de tabac revient à utiliser 10 fois plus d’eau que pour un plan de pommes de terre. C’est fou non ? D’ailleurs, est-ce que ça vous intéressait d’en savoir plus ?
Sources :
d’étude sur les mégots de 2017 et 2019